Après la lecture de cet article vous serez à même de:
L’éveil spirituel provient d’une longue expérience de vie et d’un mal-être installé ou pas. Nous aimons rester dans notre zone de confort même si douloureuse. La peur de sortir de cette zone est bien plus grande. Dès lors nous restons dans nos habitudes, nos programmes, nos expériences, notre passé. L’univers va nous donner un coup de pouce à sa sauce. Dès lors un Burn-out, une dépression, un accident, une séparation, une maladie, la mort d’un proche, ou autres nous bousculent. Ce mécanisme s’enclenche de manière naturelle, c’est comme-ci on passait en phase 2, la Reconnexion à soi. Une sorte d’électrochoc.
Nous sommes dès lors déboussolés, car notre quotidien est mis en lumière. Nous allons percevoir les choses d’une autre manière. Un peu comme Matrix, on prend une pilule bleue et nous voilà réveillés. Cette phase est chaotique.
De plus nous remarquons, aujourd’hui, que nous sommes entourés de pensées négatives. Il suffit d’écouter les gens, les médias, et notre environnement. Il y a un mal-être quotidien! Cette prise de conscience est douloureuse mais on ne peut plus se voiler la face.
La tv ne nous aide pas non plus. Si nous regardons le journal télévisé, il y a 9 pensées négatives pour 1 positive. On nous apprend à vivre dans la peur et dans nos croyances limitantes.
Et surtout maintenant avec le Coronavirus. On ne voit plus que ça partout. Beaucoup de personnes n’osent plus sortir de chez elles, ou encore aller au supermarché. La peur de l’autre, la peur de mourir, la peur de ne plus être heureux, la peur de ne pas se retrouver, l’insécurité…
Depuis trop longtemps nous avons été quelqu’un d’autres. Et ici on nous demande de nous retrouver, tel qu’on était venu au tout début sans être dénaturé, ni programmé!?!
Dans cet article je vais vous donner les raisons de ce mal-être et vous rassurer en vous disant: « c’est tout à fait normal! » C’est le début de la reconnexion à soi. Mais comment en sortir de cette période? Je vous donnerai les 5 pistes que moi j’ai suivies pour comprendre et décortiquer ce qu’il y avait à mettre en place. Bonne lecture.
Voici le genre de phrases que j’entends pendant mes séances de coaching:
Notre regard:
La vie est difficile. C’est un éternel combat.
Je travaille beaucoup, je suis obligé pour m’offrir mes vacances. J’aime partir en vacances. Il n’y a que ça qui me détent.
Je dois travailler même si je ne vais pas bien. J’ai beaucoup de boulot. Je ne peux pas m’arrêter!
Il faut souffrir pour être heureux.
Bref la vie c’est un combat. Et souvent quand cela va trop bien, on se dit: « qu’est-ce qu’il va encore nous arriver! ». C’est trop beau pour être vrai.
Puis le regard de l’autre:
Que va dire mes parents si j’arrête mon job et que je me lance de ma passion. On ne vit pas de sa passion.
Que vont dire mes amis, mes proches. La peur du regard des autres. Ils vont dire que je suis fou.
Si je quitte mon job, mes parents vont être stressés. La peur de décevoir d’être moins aimé par ses parents!
Autres phrases entendues:
» De quoi vas-tu vivre, d’air et d’eau fraîche. «
» Tu as 35 ans il serait peut-être temps de trouver ta voie. «
« Tu n’as pas encore d’enfants, l’horloge tourne, tic, tac. »
« Ce n’est pas la vie, ça, ma chérie, on n’est pas dans le royaume des bisounours. »
Et surtout les phrases cassantes:
« Tu es fou, tu ne vas pas y arriver, tu es incapable. Tu n’as pas de talent, tu n’es pas assez intelligent. Tu as 45 ans, tu es trop vieux, tu es trop jeune, tu es immature. »
« Déjà enfant tu n’étais pas facile, j’ai galèré avec toi et ton frère était plus gentil. »
Ce sont des phrases véridiques qui m’ont été dites lors de mes séances.
Cela va créer en nous des blocages ou des blessures tels qu’un manque de confiance en soi, un syndrome de l’imposteur, un manque d’estime, et d’amour envers soi-même. Cela peut aller jusqu’à s’auto-saboter, procrastiner.
Ou encore briser notre créativité, notre envie de vivre de notre passion, nos rêves. Et oui la passion, on peut en vivre! C’est plus joli que le mot « travail » qui a une connotation très souvent négative.
C’est tout à fait normal d’aller mal, vous avez vu tout ce qu’on doit porter! Mais comment s’en sortir?
Et si on déprogrammait toutes ces croyances et pensées limitantes.
Et vous, quel genre de phrases, avez-vous entendues et validées? Commencez par faire une liste de toutes ces phrases qui vous font du mal.
Rappelez-vous de vos parents quand ils revenaient du travail? Que disaient-ils quand vous vouliez jouer avec eux?
« Maman est fatiguée, je jouerai après. Je n’ai pas le temps. »
« Peut-on faire moins de bruit les enfants, papa a beaucoup travaillé aujourd’hui. »
Et si on osait dire quelque chose sur ce point-là.
La réponse:
« Et comment on va payer les vacances? On doit travailler dur pour vivre la vie qu’on a. Tous tes jouets tu crois quoi, c’est grâce à papa et maman. C’est nous qui travaillons pour t’offrir cette vie-là! Tu ne te rends pas compte il y a beaucoup de malheureux qui n’ont rien. »
J’entends souvent ce genre de phrases chez mes accompagnés.
Ce qui a créé pour certains une blessure de rejet, d’abandon, d’humiliation, de trahison ou d’injustice. Ou encore une blessure d’un manque d’amour, d’un manque de confiance en soi, d’estime de soi,… Et vous, quelles sont vos blessures de votre enfant intérieur?
Depuis tout petit, on nous a demandé: « Tu vas faire quoi plus tard quand tu seras grand ». Comme-ci on devait déjà savoir, on devait déjà connaitre notre voie. Et parfois, on nous conseillait un métier qui était plus attrayant que celui énoncé.
« Je veux être coiffeuse » par exemple. Le parent dit: « ha non c’est nul ça, on ne gagne pas sa vie, tu pourrais être ingénieur pour inventer des choses. Et maman sera très heureuse et fière de toi. »
Ce sont leurs désirs. L’enfant est prisonnier à ce moment-là. Il veut tellement faire plaisir à ses parents. De nombreux enfants devenus adultes disent: « je l’ai fait pour mes parents, je suis devenu ingénieur civile pour leur faire plaisir, ils étaient si fiers. Je n’aimais pas du tout « . Certains ont de la rancune, car la pression a été forte et ils se sont retrouvés piéger.
Des grandes études pour le prestige, alors que si on avait écouté cette petite voix au fond de nous. On aurait peut-être voulu être un aventurier, institutrice maternelle, ou encore pompier. Nous ne sommes peut-être pas à la juste place pour nous? Êtes-vous heureux au boulot, dans votre vie privée?
Une petite réflexion pour ne pas reproduire ce genre de schéma avec nos enfants. Et si on laissait nos enfants choisir et si on leur faisait confiance. Juste les accompagner à être heureux, à continuer à prendre du plaisir à l’école. Être attentif à qu’ils expriment toujours leur émotion, leur vécu, leur problème.
Beaucoup d’adultes sont aujourd’hui dans un métier qu’ils n’aiment pas! Le nombre d’employés qui parlent déjà de leurs pensions dans 2 ans ou 5 ans. Punaise c’est quoi cette vie-là! »
Voici les 5 plus grands regrets en fin de vie:
Une infirmière Australienne qui s’occupait de patient en fin de vie a reporté les derniers mots, voeux en fin de vie.
«J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi»
«Je regrette d’avoir travaillé si dur»
«J’aurais voulu avoir le courage d’exprimer mes sentiments»
«Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis»
«J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux»
il y un livre: Les 5 regrets des personnes en fin de vie que vous pouvez retrouver sur Amazon.
C’est fou comme les choses dites sont si simples, on ne parle pas d’avoir manqué d’argent, d’avoir eu une plus grosse maison, de matériel. On parle d’humanité, de prise de conscience que la vie c’était simplement être heureux entouré des gens qu’on aime. De vivre la vie qu’on voulait.
N’attendons pas d’être dans ce cas-là. Avez-vous des regrets?
Et si on créait la vie de nos rêves en gardant les pieds sur terre et en ne plaquant pas tout. Mais en réfléchissant, en se posant. En préparant le terrain.
De quoi as-tu peur? Regarde au plus profond de toi? Ou autre approche, que veux-tu changer dans ta vie?
Là encore on va rencontrer nos peurs. Imaginons j’aimerais changer de job, directement le mental vient se pointer « mais je ne peux pas le faire, je gagne bien ma vie et je ne sais rien faire d’autre ».
Prenons conscience de nos peurs, c’est déjà important.
Toute notre enfance, on nous a appris à avoir peur.
Même moi, il y a deux ans, j’avais peur quand Nina prenait sa trottinette pour aller chez sa copine seule. Au même âge j’étais dehors toute la journée. Mes parents, mes grands-parents ne savaient même pas où on était. La période des kidnappings d’enfants ont été pour moi très marquant.
David, mon mari, quant à lui a été instituteur et directeur d’école. Il a vu énormément d’accidents d’enfants. A chaque situation il voit directement l’accident probable. Il a tendance avant que l’enfant expérimente à dire « Attention tu vas tomber » ou encore « c’est dangereux » en relatant l’accident auquel il a été confronté.
Effrayant de vivre toujours avec ce prisme que la vie est dangereuse. On travaille beaucoup le lâcher-prise avec nos enfants. Car ils doivent expérimenter aussi.
Si on disait à nos enfants « Je suis heureux que tu sois là, tu es unique, ose, réalise-toi, j’ai confiance en toi, tant que tu es heureux, c’est le plus important pour moi, je t’aime de tout mon coeur comme tu es».
Ils seront mieux outillés dans la vie pour s’en sortir. L’Amour, la confiance en soi, l’estime de soi, c’est la base. Et cela ne sera pas toujours facile car ils seront titillés par l’environnement, les amis. Nous serons là pour les accompagner et les écouter.
Est-ce que tu as choisi d’être là où tu es?
Et si on rendait à nos parents les choses qu’on n’a plus besoin. Reprenons notre pouvoir personnel, nous sommes responsables de notre vie. Il y a des soins/protocoles qui coupent les liens transgénérationnels (contactez-moi).
Libérons-nous de ces poids. Cela ne nous appartient plus. On peut libérer nos parents aussi. Si nous changeons, l’autre change aussi.
Nous pouvons libérer notre enfant intérieur, renseignez vous sur les thérapies (hypnoses, EMDR, EFT,…) ou prenez contact avec moi.
« Deviens ce que tu es ». Nietsche .
Comment s’en sortir?
Passer à l’action, un pas à la fois. Une action cohérente avec notre nature profonde, nos envies. Reconnecte-toi à ton ÊTRE.
Aujourd’hui:
Qu’est-ce que tu ressens? Aimes-tu ta vie?
Qu’est-ce que ton coeur te dit?
Qu’est-ce qui compte pour toi?
Est-ce que tu as fait tout ce que tu voulais faire? Et si la réponse est non, que veux-tu faire?
Je dis souvent pendant mes accompagnements que cette période d’introspection est importante. Prenez un bic et une feuille. Et posez-vous à un endroit au calme, répondez aux questions avec honnêteté.
Ensuite vous passerez à l’action, même une petite. L’objectif est de tendre vers la direction choisie.
Arrêtons de nous inventer ces histoires, prenons nos responsabilités. Surtout n’avoir aucun regret à la fin de notre vie.
J’espère que vous avez pu identifier certaines croyances ou pensées limitantes. Que certaines blessures d’enfances ont été pointées du doigt. Ensuite l’objectif est de déprogrammer ces conditionnements, ces programmes et en créer d’autres beaucoup plus alignés avec la nouvelle version de vous-même. Un chouette exercice pour démarrer sur un nouveau chemin , ce sont les mantras à se répéter pour créer une nouvelle réalité (voir ci-dessous).
Ensuite à la question qui sommes-nous? Nous allons nous aider de notre animal de pouvoir, pour toucher notre nature profonde.
Osons vivre nos rêves. Ouvrons-nous à d’autres perspectives.
Je vous envoie full LOVE,
La louve.
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